ALLOCUTION PAR LE PRÉSIDENT MICHEL GOMEZ LORS DE LA REMISE DU PRIX HENRI HAVARD à MME BÉATRICE DE ROCHEBOUËT, JOURNALISTE DU FIGARO, LE 12 AVRIL 2005
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes ravis de vous compter nombreux parmi nous et d’accueillir ce soir en cette salle du Conseil de la Mairie du 9ème arrondissement de Paris, Mme Béatrice de Rochebouët, journaliste d’art, en compagnie de M. Legrand, Maire-Adjoint représentant M. Bravo, Maire du 9ème arrondissement de Paris.
Le 12 avril se tiendra dans les salons de la Mairie du 9ème ardt de Paris notre prochaine Assemblée Générale.
Il s’agit d’ une obligation qui est faite à toute association, qu’elle ait une vocation professionnelle, sportive ou syndicale et quelle que soit sa dimension.
Cette idée émise par le Conseil d’Administration au début des années 2000 n’est pas le fruit d’une fantaisie passagère mais au contraire la marque d’une réflexion très responsable destinée à anticiper sur un avenir professionnel que l’évolution actuelle rendra inévitable.
Plus de 18000 manifestations d’antiquaires de brocanteurs et de galeries d’art se répartissent dans l’Hexagone durant l’année. Elles sont d’importance très inégale.
* Certaines vont regrouper mensuellement sur l’accueillante place du canton, les brocanteurs environnants liés par une même passion que renforce quelquefois une longue amitié.
* Ailleurs ont éclos de petits ou de grands salons dont certains créés voici plusieurs décennies se sont forgés une réputation qui va bien au delà des frontières.
Le SNCAO-GA représente dans sa diversité depuis plus de soixante ans un tiers des professionnels du marché de l’art ancien et contemporain.
Son action s’illustre dans les domaines de la promotion, de la protection de notre activité mais aussi par les nécessaires réactions minutieuses et responsables spécifiques à la profession.
Aujourd’hui, notre réaction consiste à exprimer notre désaccord à l’encontre de la proposition de loi destinée à modifier la loi n° 2000-642 de juillet 2000 portant réglementation des ventes volontaires aux enchères publiques.
La lutte contre les trafics illicites des biens culturels n’est évidemment pas nouvelle. Elle fait depuis longtemps l’objet d’une collaboration entre les différentes administrations et les acteurs du marché de l’art.
De nombreux cambriolages dans les châteaux et plus particulièrement dans les églises ont conduit à la tenue de tables rondes sur la sécurité du patrimoine. Il y fut préconisé :
Syndicat National du Commerce de l’Antiquité, de l’Occasion et des Galeries d’Art moderne et contemporain