Il n’existe pas de définition communément admise ni de mesure statistique de la notion de commerce de proximité.
Cette carence limite forcément la vision juste et cohérente que nous pourrions avoir de cette forme de commerce.
La trame commerciale s’est profondément transformée depuis plusieurs années ayant pour conséquence des évolutions inégales et plus particulièrement un tassement généralisé du type de commerce concernant notre secteur d’activité.
Quelques ventes exceptionnelles abondamment médiatisées telles que le portrait de Muriel Belcher de Francis Bacon ou plus récemment la vente d’Yves Saint-Laurent, faussent la réalité d’un marché de l’art français en très net recul.
Triste constat si l’on se souvient qu’il y a cinquante ans la France était le premier marché de l’art au monde. Nous sommes aujourd’hui relégués à la 4e place avec seulement 6,5 % du marché mondial et cela malgré la réputation flatteuse à travers les siècles du bon goût français.
Discours du Président Michel Gomez prononcé à la Mairie du IXe arrondissement de Paris lors de l’Assemblée Générale du 21 avril 2009
Discours du Président Michel Gomez, Président du SNCAO-GA et Président du Marché de l’Art en Fête, prononcé à l’Hôtel de Ville de Paris le 18 avril 2009
Un récent entretien à l’Observatoire nous a permis de suivre l’exposé d’un très bon analyste du marché de l’art en Chine.
La proclamation de la République populaire de Chine en 1949 avait stoppé net toute activité artistique. Ce n’est évidemment pas la révolution culturelle de 1966 qui allait déverrouiller le système. Il a fallu attendre le début des années 90 pour qu’un réel démarrage s’amorce.
L’organisation des Etats-Généraux de notre profession en avril 2007 par le SNCAO-GA, avait la volonté de faire bouger les lignes entre professionnels et organisateurs.
À cette occasion, d’autres suggestions ont été avancées : faire émerger un temps fort concernant notre activité qui soit de nature à capter l’attention des médias et du public.
Cette idée a pris forme sous le nom de « Journée Nationale du Marché de l’Art », à la rencontre du marché de l’art ancien, moderne et contemporain.
Malgré l’aversion de beaucoup d’entre nous pour l’abondance des chiffres, je me suis cependant résolu à vous livrer les informations qui suivent. Elles nous permettront de mieux nous positionner sur l’échiquier national. Je suis sûr qu’il vous plaira d’en prendre connaissance.
Tous les acteurs du marché de l’art, antiquaires, brocanteurs, galeristes, sont partagés entre crainte et espoir.
Dans un passé récent d’autres périodes économiques perturbées nous ont passagèrement exposé quand le marché financier et le marché de l’immobilier n’étaient pas au mieux, le marché de l’art parvenait à en être le principal bénéficiaire.
Le SNCAO-GA représente dans sa diversité depuis plus de soixante ans un tiers des professionnels du marché de l’art ancien et contemporain.
Son action s’illustre dans les domaines de la promotion, de la protection de notre activité mais aussi par les nécessaires réactions minutieuses et responsables spécifiques à la profession.
Aujourd’hui, notre réaction consiste à exprimer notre désaccord à l’encontre de la proposition de loi destinée à modifier la loi n° 2000-642 de juillet 2000 portant réglementation des ventes volontaires aux enchères publiques.
La lutte contre les trafics illicites des biens culturels n’est évidemment pas nouvelle. Elle fait depuis longtemps l’objet d’une collaboration entre les différentes administrations et les acteurs du marché de l’art.
De nombreux cambriolages dans les châteaux et plus particulièrement dans les églises ont conduit à la tenue de tables rondes sur la sécurité du patrimoine. Il y fut préconisé :
Syndicat National du Commerce de l’Antiquité, de l’Occasion et des Galeries d’Art moderne et contemporain